Un an ferme pour Sarkozy pour financement illégal de campagne © belga

Nicolas Sarkozy, condamné, promet d’aller « jusqu’au bout » et dénonce une « injustice »

Nicolas Sarkozy, condamné jeudi à un an de prison ferme pour le financement illégal de sa campagne présidentielle perdue de 2012 dans le dossier Bygmalion, a promis d’aller « jusqu’au bout » et dénoncé une « injustice », dans un message sur les réseaux sociaux.

« Je demande simplement que le droit soit appliqué pour moi comme pour n’importe quel autre justiciable ». Or, il « a été une nouvelle fois bafoué », a affirmé l’ancien chef de l’État.

« C’est la certitude de la justesse de ce combat qui me donne l’énergie qui permet de surmonter les épreuves et de résister aux vaines tentatives d’humiliation », a-t-il ajouté, en rappelant qu’il avait fait appel de sa condamnation. Son avocat Thierry Herzog avait déjà annoncé cette décision de faire appel.

« On ne peut pas être sanctionné deux fois pour les mêmes faits », a martelé Nicolas Sarkozy en remerciant ceux qui lui ont apporté un soutien « constant, fidèle, courageux », qui lui « donne la force pour poursuivre ce combat si nécessaire pour la vérité et pour la justice ».

« J’irai jusqu’au bout dans cette quête qui dépasse mon cas personnel car chacun peut un jour se trouver confronté à l’injustice », a-t-il assuré.

En mars, Nicolas Sarkozy était devenu le premier ancien président de la Ve République à être condamné à de la prison ferme – trois ans dont un ferme -, pour corruption et trafic d’influence, dans l’affaire dite « des écoutes ». Il a également fait appel, suspendant donc de facto cette condamnation.

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