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Macron, Bettel et Michel veulent créer une « coalition des bonnes volontés » en Europe

Créer une « coalition des bonnes volontés », rassemblant ceux « qui ont de l’ambition pour le continent », c’est le voeu du président français Emmanuel Macron et des Premiers ministre belge Charles Michel et luxembourgeois Xavier Bettel.

« Il y un momentum unique comme on n’a pas connu ces dernières années », a fait remarquer Charles Michel. « Depuis quelques années, l’Europe a subi crise sur crise. » L’arrivée d’une nouvelle génération de dirigeants européens, à peu près du même âge et du même bord politique – libéral – ouvre une fenêtre d’opportunité supplémentaire pour relancer le projet européen.

« Nous n’avons pas connu la guerre, et nous aimons l’Europe, tous les trois », a souligné le Premier ministre luxembourgeois. Le président français a quant à lui dressé une liste d’une dizaine de « points fondamentaux » qui devraient permettre de relancer l’Europe, l’Union économique et monétaire, l’Europe sociale et de la Défense, etc. « Il y a une responsabilité toute particulière de notre génération, de refonder l’Europe », a-t-il relevé. Ses orientations rejoignent les propositions déjà faites par les trois pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) en marge du sommet de Malte, au début de l’année.

Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, était absent mardi soir à Luxembourg, où se retrouvaient Charles Michel, Xavier Bettel et Emmanuel Macron. Rien d’anormal à cela, assurent les trois dirigeants. « Le Benelux marche, et la réunion d’aujourd’hui n’est pas un club sélect de trois voisins », a affirmé Xavier Bettel, précisant avoir eu son collègue néerlandais au téléphone juste avant le début de la soirée. Emmanuel Macron a pour sa part précisé qu’il rencontrerait Mark Rutte jeudi à Paris pour discuter de ses propositions. Les trois dirigeants et leurs conjoints devaient dîner ensemble mardi soir au château de Senningen, près de Luxembourg.

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