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Les passagers du MH370 sont probablement morts par suffocation

Le Vif

Les passagers et l’équipage du vol MH370 sont probablement morts de suffocation et étaient déjà morts lorsque l’avion en mode automatique s’est abimé dans l’océan. C’est la conclusion du dernier rapport dévoilé par les autorités australiennes.

Dans un rapport de 55 pages, la Australian Transport Safety Board explique comment ils sont arrivés à la conclusion que l’avion était probablement en pilote automatique au moment du crash. « Il est hautement probable que l’appareil évoluait en pilotage automatique parce que sinon il n’aurait pas pu suivre correctement la trajectoire identifiée via les données satellitaires ». Par ailleurs la théorie la plus probable pour expliquer le silence des passagers et de l’équipage est que ces derniers étaient déjà morts par suffocation.

Le mystère demeure

Le 8 mars, le vol MH370, qui reliait Kuala Lumpur à Pékin avec 239 personnes à bord, change brusquement de cap une heure après le décollage et coupe toute communication avec les contrôleurs aériens. Ensuite, selon des signaux satellitaires, l’appareil aurait volé vers le sud de l’océan Indien, avant de s’abîmer en mer par manque de carburant à des milliers de kilomètres de la trajectoire prévue. C’est en tout cas la théorie retenue par les autorités australiennes.
Warren Truss, le vice premier ministre australien a par ailleurs annoncé que les recherches du Boeing 777 de la Malaysia Airlines vont se déplacer vers le sud. Elles se déroulent pour l’instant dans l’océan Indien, au large de l’Australie, et suivent un arc considéré comme la zone la plus probable. « La nouvelle zone prioritaire se concentre toujours sur le septième arc, où l’appareil a été pour la dernière fois en liaison avec le satellite. Nous déplaçons désormais notre attention vers un secteur situé plus au sud le long de cet arc en fonction de ces calculs à 2000 kilomètres à l’ouest de Perth », précise encore Warren Truss. Cette décision a été prise après un nouvel examen des données satellitaires et celles transmises par les radars. Les recherches dans cette nouvelle zone de 60.000 carrés devraient commencer en août et durer un an. Le prix de ces recherches est estimé à 41.4 millions d’euros.

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