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Les eurodéputés bouclent l’accord sur les quotas d’émission de CO2 pour les avions

Les compagnies aériennes devront faire des efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de leurs avions. L’exemption dont bénéficient à ce sujet les vols internationaux (sortant de l’Union européenne) est prolongée, mais expirera le 31 décembre 2023.

Les eurodéputés étaient amenés mardi à entériner l’accord conclu avec la Commission européenne et le Conseil.

Tous les vols depuis et vers un aéroport européen sont inclus depuis 2012 dans le système d’échange de quotas d’émission de CO2, mais les vols intercontinentaux bénéficient, depuis lors, d’une exemption qui leur permet – provisoirement – de ne pas y participer.

Dans le texte voté mardi, les eurodéputés acceptent que la situation perdure jusqu’en décembre 2023, moment où entrera en vigueur la première phase du Programme de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation internationale approuvé par l’Organisation de l’aviation civile internationale.

« Le Parlement européen travaille de manière constructive à une solution internationale performante », a réagi Mark Demesmaeker (N-VA). « Mais notre patience a des limites et pas question de faire un chèque en blanc. Il est crucial que cet accord indique une échéance claire pour cette exemption, même si nous aurions aimé qu’elle arrive plus tôt. »

« Les émissions de CO2 de l’aviation augmentent de façon exponentielle », a pour sa part constaté Ivo Belet (CD&V). « Tout le monde est conscient que nous devons prendre des mesures pour arriver à des moteurs plus propres et des carburants alternatifs. »

Le transport aérien émet 2,1% des émissions mondiales de CO2, soit l’équivalent de ce que produit l’Allemagne.

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