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Le jurassique aux enchères

Le Vif

Bonne ou mauvaise nouvelle, le marché de l’art – toujours en quête d’une nouvelle came – s’attaque désormais au marché des dinosaures.

Fini le temps où les squelettes de nos amis du mésozoïque enrichissaient les musées ou la recherche scientifique. Aux heures des grandes coupes dans les budgets, ce sont désormais des institutions privées qui financent les fouilles. Non pas comme mécènes mais bien pour écouler les trésors sur le marché. Si, jusqu’en 2007, les hôtels de vente se limitaient à vendre une dent ou un petit os, depuis que Christie’s a franchi un pas en vendant un tricératops à 592 000 euros en 2010, la chasse est désormais ouverte. Un peu comme dans le film Jurassic World, le Tyrannosaurus (1,8 million d’euros) excite plus les foules qu’un gentil herbivore comme le diplodocus (750 000 euros en moyenne). Et comme pour tous les objets proposés aux enchères, plus la bête est complète et bien conservée, plus les prix sont élevés. Un marché auquel les musées et établissements scientifiques ne peuvent, hélas, même pas espérer participer.

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