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Le gratte-ciel renversé de Chine

Stagiaire Le Vif

Situé à la confluence du fleuve Yangtsé et de la rivière Jialing, le Raffles City Chongqing ne passe pas inaperçu. Véritable prouesse du monde architectural contemporain, la construction du nouveau  » gratte-ciel horizontal  » aux airs de bateau chinois s’achèvera bientôt.

Après 6 années de travaux et plus de 6000 ouvriers en service, la construction du Raffles City Chongqing touchera finalement à sa fin vers la mi-2019. Soutenu par quatre tours hautes de 250 mètres, le gratte-ciel horizontal de 300 mètres de large bat tous les records établis. Entouré de deux autres tours annexes d’une hauteur de 350 mètres de hauteur et à son ouverture, le complexe immobilier abritera une surface commerciale de 230 000 mètres carrés, des jardins avec une vue panoramique, une piscine à débordement et de nombreux restaurants. Mais la structure disposera offrira également 1 400 appartements résidentiels et une surface de bureaux d’une superficie de 160 000 mètres carrés.

Désengorger la ville

La ville de Chongqing doit ce projet titanesque à l’architecte Moshe Safdi. L’édifice n’est pas uniquement destiné à être une attraction touristique, il a un but bien particulier : désengorger les villes et faciliter le déplacement des citoyens. En effet, beaucoup de villes chinoises et même mondiales sont frappées par le manque d’espace. La tendance à construire horizontalement s’installe donc de plus en plus comme une alternative utile. « Les villes comme Chongqing sont tellement denses qu’il est impossible de construire des parcs publics » explique Moshe Safdi à The Guardian. « C’est pourquoi nous devons les construire en l’air. » Chongqing n’est pas la première ville à disposer de passerelles entre des immeubles. Les villes de Minneapolis, de Hongkong ou encore Séoul proposent également à la vue des bâtiments « liés entre eux ». Dans le même article du Guardian, Michael Cesarz, le PDG de Multi à ThyssenKrupp explique en quoi cette nouvelle architecture est importante : « En tant qu’architecte et ingénieur, je ne considère plus les ascenseurs comme le centre du bâtiment. Je peux les placer où je veux. Se déplacer horizontalement crée de nouvelles libertés. Les personnes peuvent se déplacer d’un bout à l’autre d’un même bâtiment ou de bâtiments connexes. »

Rendez-vous à la mi-2019 pour voir cet édifice gigantesque achevé.

Thomas Bagnoli

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