Charles Michel à l'assemblée de l'ONU le 27 septembre dernier. © BELGA/Benoît Doppagne

L’ONU adopte le Pacte mondial sur les réfugiés, sans États-Unis et Hongrie

Le Vif

L’Assemblée générale de l’ONU a adopté lundi à une très grande majorité mais sans les États-Unis et la Hongrie un Pacte mondial sur les réfugiés visant à améliorer leur gestion internationale, un texte qui n’a pas suscité les passions enflammées ayant entouré le Pacte mondial sur les migrations.

La résolution sur ce Pacte sur les réfugiés a été approuvée par 181 pays, deux ont voté contre -les États-Unis et la Hongrie- et trois se sont abstenus.

Comme celui sur les migrations, le Pacte mondial sur les réfugiés n’a pas de valeur contraignante. Les deux textes découlent d’une Déclaration de New York adoptée à l’unanimité en 2016 par les 193 membres de l’ONU et qui visait à améliorer leur aptitude à mieux accueillir réfugiés et migrants et à faciliter le cas échéant leur retour dans leur pays d’origine.

Rédigé sous la houlette du Haut commissariat aux réfugiés, basé à Genève et dirigé par l’Italien Filippo Grandi, le Pacte mondial sur les réfugiés vise à favoriser une réponse internationale adéquate aux mouvements massifs de réfugiés et aux situations de réfugiés prolongées.

Il va permettre « de renforcer l’assistance et la protection des 25 millions de réfugiés recensés dans le monde », indique à l’AFP la présidente de l’Assemblée générale de l’ONU, l’Equatorienne Maria Fernanda Espinosa.

Le document comprend quatre objectifs essentiels: alléger les pressions exercées sur les pays d’accueil, accroître l’autonomie des réfugiés, élargir l’accès à des solutions faisant appel à des pays tiers et aider à créer dans les pays d’origine les conditions nécessaires au retour des réfugiés dans la sécurité et la dignité.

Contrairement au document sur les migrants, les États-Unis ont participé aux négociations sur celui sur les réfugiés qui ont duré dix-huit mois.

Le Pacte sur les migrants, adopté en juillet à l’unanimité moins les États-Unis et dont se sont retirés depuis plusieurs pays, doit faire l’objet mercredi d’une ratification à l’Assemblée générale de l’ONU.

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