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L’avion disparu s’est bel et bien crashé dans l’océan Indien, il n’y a aucun survivant

Stagiaire Le Vif

C’est désormais officiel, le vol MH370 disparu depuis plus de deux semaines se serait bel et bien crashé dans le sud l’Océan Indien. Il n’y a aucun survivant.

Les proches des passagers du Boeing disparus ont reçu le message suivant « au grand regret de la Malaysian Airlines, nous devons nous résoudre à l’évidence que le vol MH370 est perdu et qu’il n’y a aucun survivant. Comme vous l’entendrez d’ici une heure par le premier ministre nous devons accepter dès à présent les preuves qui suggèrent que l’avion s’est écrasé dans le sud de l’océan Pacifique ».

Pour l’instant les morceaux qui ont été repérés par la Chine et l’Australie n’ont pas encore été récupérés. La sécurité maritime australienne a arrêté les recherches pour aujourd’hui sans résultats.À l’endroit où avaient été repérés des débris se trouvent encore deux bateaux de commerces et le bateau militaire australien HMAS Success est presque sur place. Il semble que les conditions météorologiques soient plus favorables qu’il y a quelques jours.

Ce matin, l’agence officielle chinoise Chine Nouvelle a annoncé qu’un avion militaire chinois avait localisé des objets « suspects » au sud de l’Océan Indien. Il s’agirait de deux objets flottants « relativement gros » et entourés d’une série de plus petits objets de couleur blanche sur un rayon de plusieurs km.

Rien ne permet pour l’heure d’établir s’il s’agit des objets repérés dans la même zone les 16 et 18 mars par les satellites australiens et chinois. Cependant, l’avion qui a localisé les objets flottants ce matin a pu prendre des photos qui seront examinées incessamment sous peu, a affirmé le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hong Lei.

D’autres avions, australiens, américains, néo-zélandais et japonais notamment, ont été envoyés en renfort et un brise-glace chinois a été dérouté pour mettre le cap sur la zone de recherche.

Les États-Unis ont par ailleurs décider d’envoyer un sonar capable de détecter les signaux des boîtes noires à une profondeur allant jusqu’à 6 000 mètres au cas où les recherches devaient s’avérer fructueuses.

De mauvaises conditions météorologiques sont toutefois prévues, ce qui pourrait fortement handicaper les opérations de recherches.

La NASA a de son côté indiqué qu’elle mobiliserait la Station Spatiale Internationale et ses satellites de pointe pour prendre part aux recherches. L’agence spatiale américaine est également en train d’analyser les images prises par ses satellites Terra et Aqua.

Les opérations se poursuivent également à environ 850 km au nord de la zone de recherche actuelle, à l’endroit où d’éventuels débris avaient été repérés par la France a annoncé le dimanche 23 mars.

Par ailleurs, on a appris plus tôt ce matin qu’un autre avion de la Malaysia Airlines avait dû se poser en urgence à Honk-Kong suite à un problème électrique.

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