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Interpol demande l’arrestation de l’écologiste Paul Watson

Interpol demande l’arrestation de l’écologiste canadien Paul Watson, enfui d’Allemagne, relayant un mandat d’arrêt du Costa Rica, où le fondateur de l’organisation Sea Sheperd est accusé d’avoir mis en danger un équipage lors d’une opération contre la chasse aux requins en 2002.

« Suite à la confirmation par les autorités allemandes que Paul Watson n’a pas rempli les conditions de liberté provisoire (…) et s’est enfui du pays, le Costa Rica a renouvelé sa demande de Notice rouge », bulletin d’Interpol visant à une arrestation en vue d’extradition, pouvait-on lire mercredi sur le site de l’organisation policière internationale, basée à Lyon.

Interpol s’est refusé à tout commentaire quant à d’éventuelles premières informations remontées par ses 190 pays membres, auprès desquels a été diffusée sa Notice rouge mardi.

Recherché par le Costa Rica, Paul Watson, 61 ans, avait été arrêté à l’aéroport de Francfort le 13 mai. Il s’était enfui en dépit d’une assignation à résidence.

Selon Sea Shepherd, Watson craignait, une fois au Costa Rica, que le Japon cherche à obtenir son extradition, pour des activités hostiles à la chasse à la baleine.

S’il avait refusé de donner suite à une première demande du Costa Rica d’émission d’une Notice rouge contre Paul Watson, Interpol justifie son accord désormais « sur la base d’informations supplémentaires fournies par le Costa Rica » concernant les accusations pesant contre le militant. L’organisation policière s’est là aussi refusé à toute précision.

Le Canadien avait été remis en liberté contre une caution de 250.000 euros et avec obligation de pointer deux fois par jour au commissariat, ce qu’il a arrêté de faire le 22 juillet.

Le Vif.be, avec Belga

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