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Herman Van Rompuy : « le populisme menace l’espace Schengen »

Le président de l’Union européenne, Herman Van Rompuy, a dénoncé mercredi la montée des populismes en Europe et la menace qu’ils font peser sur la libre circulation des personnes à la veille d’une réunion des ministres de l’Intérieur de l’UE.

« Malheureusement, les vents du populisme menacent une des grandes réalisations de l’intégration européenne : la libre-circulation des personnes au sein de l’UE », a-t-il déploré dans un message publié sur son compte Twitter.

Herman Van Rompuy a exprimé sa préoccupation pendant une visite officielle en Roumanie, dont l’adhésion à l’espace Schengen est bloquée par le gouvernement néerlandais – désormais démissionnaire – sous la pression du parti populiste d’extrême droite PVV de Geert Wilders.

Une liberté remise en question par la France et l’Allemagne

L’espace Schengen permet aux ressortissants de ses 26 membres (22 pays de l’UE plus l’Islande, la Norvège, la Suisse et le Liechtenstein) de circuler librement sans contrôles frontaliers. Cinq pays de l’UE n’en sont pas membres : Royaume-Uni, Irlande, Chypre, Roumanie et Bulgarie.

Mais cette liberté est remise en question par la France et l’Allemagne qui demandent à leurs partenaires d’accepter de rétablir des contrôles aux frontières nationales pendant un mois en cas de défaillance à une frontière extérieure de l’espace Schengen et de prolonger cette mesure si nécessaire.

Lancé à la conquête des suffrages de l’extrême droite, le chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy se montre très pressant sur cette demande, qui heurte plusieurs dirigeants européens.

Le Vif.be, avec Belga

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