Fusillade près d'un bureau de vote à Azusa, Californie. © REUTERS/Mario Anzuoni

Fusillade près de bureaux de votes en Californie: un mort, deux blessés

Le Vif

Une fusillade ayant entraîné le confinement de deux bureaux de vote à Azusa en Californie, en pleine élection présidentielle, a fait un mort et deux blessés, tandis que le corps du tireur a été retrouvé sans vie, d’après la police.

Le tireur, qui était lourdement armé, a été trouvé décédé dans une maison où il s’était retranché, après plusieurs heures d’échanges de tirs avec les forces de l’ordre, d’après la police, qui n’était pas mesure de dire s’il s’est donné la mort ou a été tué par des agents.

Le communiqué du shérif du comté de Los Angeles précise que la mort d’un homme a été prononcée à son arrivée à l’hôpital, et deux femmes étaient hospitalisées dans un état qualifié de critique.

L’incident survenu dans un quartier résidentiel d’Azusa, bourgade située à une heure à l’est de Los Angeles, a entraîné le confinement de deux bureaux de vote en pleine élection présidentielle, et celui de deux écoles.

La police a indiqué sur Twitter que l’incident avait démarré vers 14h00 locales (21h00 GMT). Les premiers agents arrivés sur les lieux ont trouvé « plusieurs victimes » et ont « essuyé des tirs ». Aucun d’entre eux n’a été blessé.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Un électeur qui se trouvait dans l’un des bureaux de vote a dit à la chaîne CNN, sous couvert d’anonymat, avoir entendu une série de tirs avant que les autorités ne condamnent les portes.

Une autre électrice, qui a elle aussi requis l’anonymat, a déclaré à CNN avoir cru « au début qu’il s’agissait de (bruits venant) d’un chantier de construction mais des gens ont commencé à accourir en disant qu’ils avaient vu un homme avec un gilet pare-balles ».

« Ils nous gardent dans la salle de vote et essaient de nous faire (garder notre) calme », a-t-elle ajouté, soulignant que les gens n’avaient pas le droit de sortir mais pouvaient continuer à voter.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire