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Fuite à Doel 1: « La Belgique devrait communiquer plus rapidement »

Le ministre de l’Energie du Länder allemand de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Andreas Pinkwart, a regretté lundi avoir dû apprendre par la presse la récente fuite constatée dans la partie nucléaire de la centrale de Doel, a-t-il dit lundi à l’issue d’une rencontre à Düsseldorf avec le ministre flamand de l’Energie, Bart Tommelein.

En février dernier, le gouvernement fédéral avait pourtant assuré ce Länder frontalier que la Belgique communiquerait de manière plus transparente sur tout incident dans une centrale nucléaire belge. Il y a deux semaines, une fuite d’eau s’était produite dans le circuit du réacteur de Doel 1, un incident qui ne s’était jamais produit auparavant dans une centrale belge. Non-informés de ces faits, les Pays-Bas avaient déjà fait part de leur mécontentement. La Rhénanie-du-Nord-Westphalie s’est jointe lundi à ces doléances.

« La Belgique devrait communiquer plus rapidement », a plaidé lundi M. Pinkwarts. « Ce serait mieux qu’elles ferment le plus vite possible », a-t-il ajouté. En 2020 doit s’ouvrir la première connexion électrique directe entre la Belgique et l’Allemagne. « J’ai proposé à la Belgique de construire un deuxième interconnecteur pour 2025 », a encore indiqué le ministre allemand. L’échéance n’est pas choisie au hasard. C’est en théorie l’année où les centrales belges sont censées baisser le rideau. « S’il y a un problème d’approvisionnement, nous sommes naturellement prêts à tout faire pour aider la Belgique. Mais vendre de l’électricité n’est pas notre premier objectif. Nous sommes surtout préoccupés par la sécurité ».

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