Sept journalistes de Stand News ont été embarqués par la police dans la journée de mercredi, deux d’entre-eux sont accusés de « sédition ». Plusieurs pays, dont le Canada et les Etats-Unis, ainsi que l’Union européenne ont vivement critiqué la fermeture de ce média pro-démocratie honkongais.
La Chine a dénoncé jeudi des critiques « irresponsables » des pays occidentaux, après la fermeture d’un média indépendant à Hong Kong.
L’Union européenne, le Canada et les Etats-Unis ont critiqué mercredi la fermeture du média pro-démocratie hongkongais Stand News, dont sept employés ont été arrêtés. Devant la presse, le porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, a défendu la fermeture de Stand News, expliquant que « la liberté d’expression ne saurait servir d’abri à des activités criminelles ». Il a rejeté les critiques étrangères en estimant qu’aucun pays « n’a le droit de s’ingérer dans les affaires de Hong Kong ». « Certaines forces étrangères, sous couvert de défendre la liberté de la presse, se sont livrées à des propos irresponsables », a-t-il dénoncé.
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a condamné mercredi la fermeture de Stand News. « En réduisant au silence des médias indépendants, la Chine et les autorités locales sapent la crédibilité et la viabilité de Hong Kong. Des autorités qui ont confiance en elles-mêmes et n’ont pas peur de la vérité accueillent favorablement la presse libre », a dit le responsable américain dans un communiqué. Deux des sept personnes arrêtées mercredi lors de l’opération de police contre le site d’information ont été inculpées jeudi de « sédition », a annoncé la police.