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Elections : la France interdit la publication des résultats en Belgique

Les autorités chargées de la surveillance de la campagne présidentielle française et des sondages vont mettre en place un dispositif de veille internet pour repérer d’éventuelles infractions à l’interdiction de publier avant 20h dimanche des tendances sur les résultats du scrutin, a-t-on appris de source officielle.

Une dizaine de personnes, utilisant des logiciels de recherche par mot-clé, assurera la surveillance des réseaux sociaux et du web, a-t-on précisé à la Commission des sondages. « Toute personne pour qui une infraction est constatée sera déférée au parquet », a-t-on indiqué jeudi à la commission des sondages. Les contrevenants s’exposent à une amende de 75.000 euros.

Les bureaux de vote ferment à 18h00, mais à 20h00 dans les grandes villes. Or, des estimations de quatre instituts de sondages seront communiquées à partir de 18h45 à quelques responsables de médias, notamment ceux de l’audiovisuel associés à ces instituts pour les soirées électorales.

Les médias belges poursuivis ?

Plusieurs médias, en Belgique, en Suisse mais aussi en France, ont annoncé leur intention de publier les résultats de manière anticipée. Dans son éditorial de mercredi, Libération donnait rendez-vous sur son site internet dimanche « dès 18h30 ».

La Commission des sondages a l’intention de poursuivre les médias suisses et belges qui violeraient la loi française, bien que ceux-ci fassent valoir qu’ils n’y sont pas assujettis.

Le Vif.be, avec Belga

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