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Elections à risques pour Mariano Rajoy

Les bureaux de vote ont ouvert dimanche matin dans deux régions d’Espagne, le Pays basque et la Galice, qui élisent leur Parlement lors d’un scrutin à risques pour le chef du gouvernement Mariano Rajoy, malmené par la crise économique et la montée du nationalisme.

La droite de Mariano Rajoy tentera de conserver la courte majorité absolue dont elle dispose en Galice, tandis qu’au Pays basque, les indépendantistes devraient faire une percée et s’imposer comme la deuxième force régionale. Sous la pluie, les premiers électeurs du Pays basque, région prospère du nord de l’Espagne, ont pris le chemin des bureaux de vote un an après l’annonce historique par le groupe armé ETA, le 20 octobre 2011, qu’il mettait fin à la violence.
Dans la foulée de cette annonce, la gauche indépendantiste regroupée sous la bannière EH Bildu devrait, selon les sondages, gagner du terrain et se placer en deuxième position derrière les nationalistes conservateurs du PNV. Ce front nationaliste devrait constituer un défi supplémentaire pour le chef du gouvernement de droite, qui fait déjà face à une fronde séparatiste venue de Catalogne, puissante région du nord-est du pays: la crise économique y nourrit le sentiment nationaliste et les Catalans renouvelleront à leur tour, le 25 novembre, leur Parlement.

Au moment où l’Espagne semble se diriger vers une demande de sauvetage de son économie, dans un climat social alourdi par une cure d’austérité historique, Mariano Rajoy, depuis ses terres de Galice, a lancé vendredi un appel à l’unité des Espagnols. La droite espère dans cette région du nord-ouest de l’Espagne conserver sa majorité absolue, de 38 sièges sur 75.

Avec Belga

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