Le Palais Vivienne, propriété du collectionneur Pierre-Jean Chalençon

Dîners clandestins à Paris: perquisition au Palais Vivienne chez Pierre-Jean Chalençon

Le Vif

Une perquisition a eu lieu jeudi au Palais Vivienne, propriété du collectionneur Pierre-Jean Chalençon, mis en cause par un reportage de M6 pour l’organisation de dîners clandestins à Paris, a indiqué le parquet de Paris, confirmant une information de Brut.

Selon des journalistes de l’AFP, trois policiers sont ressortis de l’immeuble situé dans le centre de Paris après y avoir passé environ une heure. Plus tard, cinq autres policiers ont à leur tour quitté le Palais Vivienne avant de repartir à bord de deux voitures.

Lors de la perquisition menée mercredi à son domicile parisien, M. Leroy « a pu remettre un certain nombre de documents établissant que les prestations qu’il a effectuées l’ont été, comme la loi l’autorise, dans des domiciles privés et non pas dans des établissements recevant du public (ERP) de type restaurant », indique Me Thierry Fradet dans un communiqué. « En tout état de cause et contrairement à ce qui a été affirmé de manière peu professionnelle, aucun membre du gouvernement n’a participé aux repas », ajoute-t-il, dénonçant un « mauvais procès » à l’encontre de son client.

La diffusion vendredi d’un reportage par la chaîne privée M6 sur des dîners clandestins fastueux à Paris a déclenché une vive polémique, un des organisateurs affirmant avoir « dîné dans la semaine dans 2/3 restaurants clandestins » où il aurait croisé « des ministres ».

Le reportage faisait notamment état d’un dîner au Palais Vivienne, situé dans le centre de Paris, « autour d’un menu caviar et champagne » au prix de « 220 euros par personne » concocté par le cuisinier.

Depuis, Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du Palais Vivienne, est revenu sur ses déclarations, en expliquant avoir voulu faire de « l’humour ».

Le reportage a enflammé les réseaux sociaux, provoqué des réactions de la classe politique et entraîné l’ouverture d’une enquête, au moment même où la France, sous couvre-feu nocturne depuis plusieurs mois, renforçait ses mesures sanitaires face à un nouveau rebond de l’épidémie de Covid-19.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a déclaré mardi qu’à sa connaissance, aucun ministre ne participait à de tels dîners de luxe clandestins et il a pourfendu une rumeur qui « sape les fondements de la démocratie ».

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