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Des cacahuètes pour Di Rupo

Dans les coulisses du meeting de François Hollande à Lille. C’était bien la peine qu’Elio Di Rupo se décarcasse…

C’est Le Canard enchaîné de cette semaine qui raconte l’anecdote. Le candidat socialiste n’a guère apprécié l’accueil qui lui a été réservé lors du fameux meeting de Lille, le 17 avril, avant le premier tour de l’élection présidentielle française. D’abord, l’hôte du jour, Martine Aubry a pris la parole pendant quarante minutes au lieu des dix prévues. Ensuite, la grande foule n’était pas au rendez-vous : 15 000 à 20 000 personnes, « moins que Mélenchon quelques semaines plus tôt ». Enfin, la première secrétaire du PS a quitté les lieux dès la fin de la réunion, ainsi que les principaux leaders du parti, pressés de rejoindre Paris par le TGV de 21h44.

Résultat : François Hollande s’est retrouvé un peu seul et surtout démuni : rien ou presque n’avait été prévu pour l’après-meeting. Commentaire du potentiel futur président français : « Martine (Aubry) avait disparu, rien n’avait été préparé pour que l’on puisse se restaurer, pas même un sandwich. Je me suis retrouvé seul avec Lionel (Jospin), Elio Di Rupo et Pierre (Moscovici) devant une assiette de cacahuètes ». Et dire que le Premier ministre belge avait pris le risque d’une crisette au sein de son gouvernement avant de se rendre à Lille. Quels ingrats, ces socialistes français !

G.P.

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