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De potentiels logiciels tricheurs équipent d’autres marques que VW

La commission française créée après le scandale Volkswagen des moteurs diesel truqués a livré son verdict vendredi. Elle n’exclut pas que d’autres constructeurs recourent à des logiciels « tricheurs ».

Dans son rapport final compilant les tests de 86 véhicules prélevés de manière aléatoire, cette commission indépendante a aussi noté de « nombreux dépassements » des seuils retenus. Mais ces informations avaient déjà filtré lors de points d’étape.

La commission affirme que certains engins présentent des « écarts importants » en conditions d’homologation. Et elle appelle à de nouveaux tests « afin d’évaluer s’ils ne doivent pas faire l’objet d’un retrait de leur certificat d’homologation ».

Les travaux, qui se sont appuyés sur des tests effectués par l’organisme UTAC-Ceram, visaient « à faire toute la transparence sur les pratiques de l’industrie automobile et à restaurer la confiance des consommateurs », selon Ségolène Royal, ministre de l’environnement qui a installé la commission.

Alors que Volkswagen a avoué en septembre 2015 avoir installé sur des engins diesel un logiciel de gestion moteur destiné à tromper les tests d’homologation en réduisant temporairement les émissions polluantes, les autres constructeurs se sont défendus d’avoir recours à ce dispositif prohibé par les réglementations européenne et américaine.

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