Marry Mubaiwa © getty

Dallas au Zimbabwe: l’épouse du vice-président est accusée d’avoir voulu tuer son mari

Le Vif

L’acrimonie entre le vice-président du Zimbabwe, Constantino Chiwenga, et son épouse, poursuivie pour avoir voulu le tuer, continue de s’étaler sur la place publique: elle accuse désormais son époux de lui avoir retiré « illégalement » leurs trois enfants.

Ils « m’ont été retirés illégalement », affirme l’épouse de Constantino Chiwenga, Marry Mubaiwa, dans une déclaration sous serment datée de jeudi déposée à la Haute Cour d’Harare et consultée par l’AFP.

« Je ne sais pas où ils sont et je n’ai pas été autorisée à les voir », ajoute la femme d’affaires et ex-mannequin de 38 ans.

En plus d’un accès à ses enfants, Mme Mubaiwa exige le retour de six véhicules de luxe et l’accès à ses effets personnels, accusant son époux de comportement « pervers ».

Les démêlés du couple Chiwenga ont viré depuis plusieurs semaines au vaudeville judiciaire.

Marry Mubaiwa a été arrêtée le mois dernier pour avoir illégalement transféré un million de dollars américains de ses comptes du Zimbabwe pour acheter des voitures de luxe et un propriété en Afrique du Sud.

La justice l’a ensuite accusée de tentative de meurtre pour avoir retiré, en juillet 2019, une perfusion du bras du général Chiwenga, à l’époque hospitalisée en Afrique du Sud.

L’ex-top model a été remise en liberté sous caution lundi dernier, dans l’attente de son procès.

Ancien chef d’état-major de l’armée zimbabwéenne, Constantino Chiwenga est considéré comme l’architecte du coup de force qui a précipité la démission du président Robert Mugabe fin 2017, après trente-sept ans de règne.

Robert Mugabe a été remplacé par Emmerson Mnangagwa, qui a nommé M. Chiwenga vice-président.

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