Coronavirus: les différentes rentrées des classes en Europe

Le Vif

Des millions d’enfants reprennent le chemin de l’école, masque sur le visage et consignes de précaution au programme pour éviter que les établissements scolaires ne deviennent des foyers de propagation du virus. En Europe, les petits Français, Belges, Russes et Ukrainiens retrouvent les salles de classe mardi, après leurs camarades allemands, nord-irlandais ou écossais.

Dans les écoles françaises, le port du masque est obligatoire pour les enseignants et les élèves à partir de 11 ans. En Grèce il sera exigé dès la maternelle.

En Espagne, où la rentrée s’échelonnera entre le 4 et le 15 septembre selon les régions, c’est dès six ans que les enfants devront porter le masque à l’école, et à tout moment.

En Belgique la Première ministre Sophie Wilmès a jugé « fondamental que les enfants puissent reprendre une vie scolaire normale ou aussi normale que possible », justifiant le maintien de la rentrée ce 1er septembre.

Une opinion partagée par le gouvernement britannique, pour qui les bénéfices d’un retour à l’école -cette semaine en Angleterre et au Pays de Galles– sont plus importants que les risques potentiels.

Dans certains pays, les enfants sortiront par rotations en récréation, pour éviter des cours bondées. C’est le cas de la Grèce où la rentrée prévue le 7 septembre pourrait être retardée d’une semaine.

Plus de 25,3 millions de cas

Au niveau mondial, la pandémie affiche un bilan officiel de plus de 25,3 millions de cas, un chiffre certainement sous-estimé, notamment dans des pays comme l’Inde, qui enregistre désormais le plus de nouveaux cas par jour. Quelque 847.000 personnes ont perdu la vie.

Les Etats-Unis, où la réponse sanitaire reste fragmentée et inégale d’un Etat à un autre, ont de leur côté dépassé les six millions de cas.

Le bilan américain, de plus de 183.000 morts, est appelé à dépasser les 200.000 au cours du mois de septembre, selon les modèles épidémiques, même si la Maison Blanche cherche à limiter le nombre de tests pour minimiser l’épidémie.

Sur le front de la recherche, des chercheurs canadiens se penchent sur un aliment, le fruit du palmier açaï, dans leur quête pour un traitement contre les symptômes les plus sévères, car il réduit les inflammations.

Mauvaise nouvelle en revanche pour le laboratoire français Sanofi, qui a annoncé mardi que l’essai clinique international de phase 3 qui testait l’efficacité de son médicament Kevzara dans le traitement des formes sévères de Covid-19 n’avait pas donné de résultats concluants.

Du côté de l’Amérique du Sud, le Pérou est désormais le pays détenant le triste record mondial de mortalité due au coronavirus, avec 87 décès pour 100.000 habitants.

« On manque d’hôpitaux, de centres de santé, de médicaments, de laboratoires. Beaucoup de gens meurent chez eux par crainte de venir à l’hôpital ou parce qu’il n’y a pas de lits ou de respirateurs », se désole le président de la Fédération des médecins péruviens, Godofredo Talavera, interrogé par l’AFP.

Au Brésil, qui reste le deuxième pays le plus frappé derrière les Etats-Unis, avec près de 121.000 morts, un célèbre chef indigène, le cacique Raoni Metuktire, infecté, est hospitalisé.

Au Mexique, un tatoueur propose aux survivants un tatouage gratuit: « COVID-19 SURVIVOR« . « Comme ça, dans quelques années, ils pourront dire à leur petits-enfants et à leurs enfants, +regarde, je me souviens qu’en 2020 j’ai eu le Covid », explique à AFP le tatoueur, Omi Debua. Un tatouage pour ceux qui ont sauvé leur peau.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire