.

Confinement oblige, 1,37 milliard d’élèves touchés par les fermetures d’écoles et d’universités

Dans le monde, 1,37 milliard d’élèves de 138 pays sont touchés par la fermeture de leurs écoles et universités à cause du Covid-19. Cela représente plus de trois enfants et jeunes sur quatre dans le monde, selon les chiffres de l’Unesco parus mardi. Près de 60,2 millions enseignants ne donnent actuellement plus de cours dans les salles de classe.

L’Unesco a organisé lundi une réunion en ligne avec les ministres de l’Education de onze pays de différentes régions, qui se sont mutuellement informés des mesures prises dans leur pays pour faciliter l’enseignement à domicile.

Il s’agissait notamment des ministres de France, Croatie, lran, Pérou, Nigeria et du Japon. Au début de la réunion, la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, a annoncé la création d’une coalition mondiale de l’éducation Covid-19, chargée de mettre en commun l’expertise de divers partenaires.

Des initiatives visant à réduire les inégalités à un moment où les élèves doivent prendre des cours à la maison ont ensuite été discutées. L’Italie, par exemple, a alloué 85 millions d’euros pour permettre l’apprentissage à distance de 8,5 millions d’étudiants et pour améliorer la connectivité dans les régions isolées.

u003cstrongu003eu0022Nous avons fait plus de progrès en matière d’enseignement numérique et à distance au cours des dix derniers jours qu’au cours des dix dernières années.u0022u003c/strongu003e

Le fait que l’enseignement à distance soit soudainement devenu la norme amène son lot de nouveaux défis. Ainsi, le ministre français Jean-Michel Blanquer a plaidé pour une coopération mondiale afin de bien réglementer les services d’apprentissage numérique, notamment en ce qui concerne le traitement des données personnelles des étudiants. Plusieurs ministres ont également souligné l’impact de la crise actuelle sur les approches éducatives. « Nous avons fait plus de progrès en matière d’enseignement numérique et à distance au cours des dix derniers jours qu’au cours des dix dernières années. Cette crise va sans aucun doute changer notre façon de penser l’éducation à l’avenir », a déclaré le ministre égyptien Tarek Shawki.

Contenu partenaire