Benoit Hamon © REUTERS

Benoît Hamon lancera son mouvement, de gauche et transpartisan, après les législatives

Benoît Hamon, candidat du Parti socialiste malheureux à l’élection présidentielle française, a annoncé mercredi matin sur France Inter qu’il lancerait le 1er juillet son mouvement, de gauche mais transpartisan. « Un parti, aussi grand soit-il, ne peut pas enterrer de belles idées », estime-t-il, après la mise entre parenthèses de plusieurs de ses projets dans la plateforme programmatique du PS pour les législatives adoptée mardi.

Le vainqueur des primaires de la Gauche, bien qu’il assume l’échec cuisant du parti socialiste à l’élection, reste persuadé que le vote utile a plombé sa candidature. « Je pense qu’il y avait beaucoup plus de gens à adhérer à mon projet qu’à voter pour moi », a-t-il déclaré dans la matinale de France Inter.

Le bureau national du PS a adopté mardi la plateforme programmatique pour les élections législatives du mois de juin. Des projets portés par Benoît Hamon, tel que le revenu universel, ont été mis entre parenthèses. « On a besoin de se régénérer autrement que par des textes qui cherchent à mettre tout le monde d’accord », a estimé M. Hamon. « Il faut parfois être audacieux, clivant, innovant. Et si ça ne paye pas au début, ce travail doit se poursuivre », raison pour laquelle le socialiste veut lancer son mouvement. « La gauche est diverse et plurielle, nier cela, c’est nier notre histoire. »

« Je ne quitte pas le PS », a-t-il insisté. « Il s’agira d’un mouvement transpartisan, qui se nourrira du travail des intellectuels, de cette innovation citoyenne et démocratique que nous avons mis en oeuvre pendant la campagne. »

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