L’attaque contre l’aéroport de Kaboul s’est terminée lundi matin avec la mort des sept assaillants, a annoncé la police afghane, qui ne recensait dans l’immédiat aucune victime civile ou chez les forces de sécurité chargées de mettre fin à l’assaut rebelle.
Le groupe de combattants, munis de grenades et d’armes automatiques, s’était emparé de deux bâtiments dans cette zone en principe très sécurisée du nord-est de la capitale afghane. L’attaque a été revendiquée par les talibans, qui combattant depuis dix ans le gouvernement de Kaboul et ses alliés de l’Otan.
« Il y avait sept assaillants, deux (kamikazes) qui ont déclenché les bombes qu’ils portaient sur eux et cinq autres qui ont été tués dans les combats », a annoncé à la presse le chef de la police de Kaboul, Mohammad Ayoub Salangi.
« Il n’y a pas de victimes chez les forces de sécurité, et nous n’avons pas non plus d’informations sur des victimes civiles jusqu’ici », a-t-il ajouté.
L’aéroport de Kaboul, gardé par de nombreux hommes en armes, accueille des avions civils et militaires et une partie est réservée à la coalition de l’OTAN menée par les Etats-Unis. Il a été fermé à tous les vols lundi matin.
Un porte-parole de la coalition a indiqué que « des personnes de la Force internationale de l’OTAN (Isaf) se trouvaient aux côtés des forces afghanes, mais que l’opération était menée par ces dernières ».