Dès qu'elles sont gorgées de sucre et obtiennent leur plus belle couleur rouge carmin, les cerises de café sont cueillies une à une à la main. © Cyril Marcilhacy/Item

A l’est de l’Inde, la vallée d’Araku ressuscite grâce au café (En images)

Le Vif

Ce café est considéré aujourd’hui comme un des meilleurs et des plus écoresponsables au monde. Rencontre avec ces nouveaux fermiers du bio qui, en vingt ans, ont sauvé toute une région. Par Cyril Marcilhacy/Item.

A 1 200 mètres d’altitude, dans l’Andhra Pradesh (Inde orientale), la vallée d’Araku et ses 520 villages sont principalement peuplés par les Adivasis, tribus aborigènes longtemps laissées pour compte. Les villageois vivaient d’une agriculture de subsistance, de chasse et de cueillette.

Il y a une dizaine d’années, la fondation Naandi, qui développe des projets autour de l’agriculture et de l’éducation, cherche le moyen de les sortir de l’extrême pauvreté et de l’enclavement. Ses recherches l’orientent vers le café, cultivé jadis dans la région. Des millions de plants de café sont alors plantés et cultivés selon les techniques de biodynamie, favorisant le retour d’écosystèmes et la réapparition de forêts disparues chères aux Adivasis.

Lors des premières récoltes, des experts internationaux ont été unanimes : non seulement le café est parmi les plus équitables et écoresponsables au monde, mais son arôme est incomparable. A tel point que la marque Araku a ouvert une boutique haut de gamme dans le quartier du Marais, à Paris. Aujourd’hui, ce sont plus de 10 000 familles qui vivent de la culture de ce café. Grâce aux projets de santé et d’éducation financés par les bénéfices, la mortalité infantile a fortement diminué, ainsi que le taux d’analphabétisme.

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