Il tweete: « Y a-t-il un revendeur de hash à Vaughan », la police lui répond: « Super, on peut venir ? »
Un jeune Canadien qui avait lancé un message sur Twitter pour se procurer du cannabis a reçu une réponse pleine d’humour de la police. Son employeur a par contre été moins amusé et l’a licencié.
Sous le nom de Sunith Baheerathan, ce mécanicien avait posté mardi ce message sur le réseau social: « Y a-t-il un revendeur à Vaughan pour se faire 20 dollars de hash. Rendez-vous chez M. Lube au coin de Keele et Langstaff, j’ai besoin d’un joint ou deux pour tenir jusqu’à la fermeture ».
« Super, est-ce que nous pouvons venir aussi? « , a répondu illico la police de Toronto, un échange retweeté plus de 3.000 fois, le plus souvent avec amusement .
En fait, la police voulait montrer qu’elle surveillait les réseaux sociaux et internet, a expliqué jeudi Blair McQuillan, l’officier qui a envoyé le tweet. Chacun doit savoir qu’il peut être tenu pour responsable de ce qu’il diffuse sur Twitter, a-t-il ajouté.
La police de Toronto a pu lancer auparavant des enquêtes pour des échanges sur les réseaux sociaux mais aucune n’a débouché sur des poursuites judiciaires jusqu’à maintenant, selon lui.
« Dans ce cas précis, nous avons jugé que d’envoyer des policiers chez M. Lube pour attendre que quelqu’un vienne ne serait pas la meilleure façon d’utiliser nos forces », a poursuivi Blair McQuillan. « Nous avons donc décidé d’avoir une approche plus légère de façon préventive ».
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