(Belga) Plus de 150 syndicalistes maintiennent le piquet de grève depuis 05h30, mercredi matin, devant le ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), boulevard Léopold II, au numéro 44, à Molenbeek-Saint-Jean.
Le piquet de grève devant le siège de l’ONE (Office de la Naissance et de l’Enfance), au 95 de la chaussée de Charleroi, à Saint-Gilles, n’a finalement pas été tenu. Les syndicats ont également pris d’assaut les entrées de l’Administration générale de l’enseignement et de la recherche scientifique, située non loin, au numéro 1 de la rue Lavallée. Toutes les entrées du ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont été bloquées. Des voitures et des camionnettes ont été utilisées pour fermer certains accès. « Personne n’a pu entrer », assure Anne-Marie Van Hooren, délégué CGSP. « Nous ne sommes pas prêts de lever le piquet de grève. » A 11h30, ce dernier était encore en place. « On constate des dépenses somptuaires pour les cellules stratégiques », relève Didier Cornet délégué permanent CSC pour la Fédération Wallonie-Bruxelles. « On remarque également l’engagement plus fréquent de consultants privés qui coûtent extrêmement cher. On se pose donc des questions sur la bonne gouvernance de la Communauté française. » Il rappelle qu’en 2005, il y avait 55% de statutaires. Aujourd’hui, l’équilibre est, selon lui, inversé et se compose de 45% de statutaires pour 55% de contractuels. Outre le renforcement de l’emploi statutaire, les syndicats attendent la signature des conventions collectives. Ils ont ainsi demandé l’alignement de la prime de fin d’année sur le fédéral. (Belga)