La Première ministre britannique Theresa May poursuit jeudi ses tractations avec l’opposition pour dégager un consensus sur le Brexit après le rejet par une écrasante majorité de députés de l’accord qu’elle a péniblement négocié avec Bruxelles.
e c’est pour organiser de nouvelles élections ou un nouveau référendum, cela ferait partie des motifs acceptables », a estimé un diplomate européen, « mais il faut que ce soit court, pas plus de quelques semaines ».
– Nouveau sondage –
Selon le Times, Mme Leadsom et d’autres eurosceptiques veulent que le « plan B » limite dans le temps la possibilité de mettre en place le « filet de sécurité », solution de dernier recours pour éviter le retour d’une frontière terrestre entre l’Irlande et l’Irlande du Nord, décriée par les Brexiters. Ils veulent aussi que soit incluse la promesse de négocier un accord de libre échange sur le modèle canadien.
De son côté, l’europhile ministre des Finances, Philip Hammond, a assuré que le scénario d’une sortie sans accord, qui effraie particulièrement les milieux économiques, serait abandonné, lors d’une conversation téléphonique avec des chefs d’entreprise.
L’option d’un second référendum, elle, demeure exclue par Theresa May. Une nouvelle consultation prendrait plus d’un an à être organisée, a estimé jeudi Downing Street.
Ce scénario est défendu par le SNP, le Parti libéral-démocrate, le parti nationaliste gallois Plaid Cymru et les Verts, qui pressent Jeremy Corbyn de leur emboîter le pas.
Selon un sondage YouGov réalisé auprès de 1.070 personnes pour le mouvement People’s Vote, qui réclame un second référendum, 56% des Britanniques voteraient pour rester dans l’UE en cas de nouvelle consultation, soit la proportion la plus élevée depuis le vote de juin 2016 qui a décidé du Brexit.