Mark Rutte "semble tout simplement être particulièrement bien adapté au métier d'homme politique"

Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, dans la tourmente

Le Premier ministre, Mark Rutte, a été pointé du doigt jeudi au Parlement néerlandais pour avoir tenté de mettre à l’écart un membre d’un autre parti, lors de la formation de la coalition, deux semaines après sa victoire aux législatives.

Lors d’une session spéciale du Parlement jeudi, presque tous les groupes parlementaires ont émis des critiques sévères à l’encontre du Premier ministre libéral et plusieurs partis d’opposition ont exigé un vote de confiance.

Aucune précision n’a été communiquée concernant la tenue de ce vote. Si la confiance de Mark Rutte lui est retirée, il pourrait difficilement rester en fonction. L’homme, surnommé le Premier ministre « Téflon », dirige le pays depuis dix ans.

Le populiste de droite Geert Wilders a, de son côté, appelé à de nouvelles élections.

Un premier cycle de négociations de coalition a été interrompu de manière inattendue la semaine dernière après qu’une note confidentielle a été rendue publique. Selon cette note, il aurait été question d’une autre fonction pour le député chrétien-démocrate, Pieter Omtzigt, connu pour avoir dénoncé un scandale aux aides sociales qui a mené à la démission du gouvernement en janvier dernier.

Mark Rutte a fermement rejeté ces accusations. « Je n’ai jamais, jamais eu l’intention de me débarrasser de M. Omtzigt », a déclaré le chef du gouvernement. Il regrette vivement la « situation chaotique » actuelle et a demandé la confiance du parlement. « Je veux aller de l’avant et former une coalition avec d’autres partis pour gouverner ce pays. Et j’espère que j’aurai assez de (votes de) confiance pour le faire », a-t-il conclu.

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