Ursula von der Leyen. © Belgaimage

L’UE prête à « travailler jour et nuit » sur un accord post-Brexit

Le Vif

L’Union européenne est prête à travailler « jour et nuit » pour tenter de parvenir à un accord sur sa relation post-Brexit avec le Royaume-Uni avant la fin de l’année, a déclaré mercredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

« Nous sommes dans un très bon état d’esprit pour aller aussi vite que possible, pour travailler aussi dur que possible, jour et nuit, pour aller de l’avant rapidement », a déclaré Mme von der Leyen lors d’une conférence de presse à Dublin, où elle a été reçue par le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.

Après le Brexit s’ouvrira une période de transition courant jusqu’à la fin 2020, censée permettre à Londres et Bruxelles de se mettre d’accord sur leur relation future. Le Premier ministre britannique Boris Johnson ne cesse de répéter qu’il refuse toute prolongation de cette période, durant laquelle Londres continuera à s’aligner sur les règles européenne sans prendre part aux décisions. Mais Bruxelles a averti qu’il s’agissait d’un délai très court pour conclure un accord de libre-échange. « Nous avons un programme étendu » qui inclut le commerce, mais aussi la sécurité ou encore la recherche, c’est pourquoi les négociations se feront « en parallèle » sur différents sujets, a indiqué Ursula von der Leyen.

Choix et compromis

Le type de relation qui unira l’UE et le Royaume-Uni après le Brexit, prévu le 31 janvier, relève toutefois d’un « choix » de Londres, a-t-elle estimé: « le Royaume-Uni sait que plus il veut être proche du marché unique (européen), plus il devra s’aligner sur les règles du marché unique ».

« C’est principalement leur choix, mais chaque choix s’accompagne d’un compromis », a-t-elle prévenu. Selon elle, les parties ne disposent que d’environ huit mois pour trouver un terrain d’entente, les négociations ne devant démarrer que « fin février, début mars », une fois la Commission européenne dotée d’un mandat de négociation des Etats membres, et un mois ou deux étant nécessaires pour le processus de ratification de l’accord. « Nous avons un plan mais devons travailler très, très dur pour atteindre notre objectif », a-t-elle insisté.

A Londres la semaine dernière, Mme von der Leyen avait toutefois estimé qu’il serait impossible de s’accorder sur « tous les aspects » et qu’il faudrait choisir des « priorités ».

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