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Gilets jaunes : Le calme revient sur les Champs-Elysées après des tensions

Selon un bilan dressé vers 18h00, un total de 175 personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre en marge du défilé du 14 juillet à Paris. Les « gilets jaunes » occupaient le haut de l’avenue. Le calme revient peu à peu sur les Champs-Elysées

A l’issue de ces célébrations traditionnelles de la fête nationale française, des dizaines de personnes essayaient d’ériger des obstacles sur l’avenue tandis que les forces de l’ordre tentaient de les disperser par des tirs de grenades lacrymogènes. Des poubelles ont été incendiées.

Une certaine confusion régnait, les manifestants du mouvement des « gilets jaunes » – en fronde depuis des mois contre la politique sociale du président Emmanuel Macron – ayant décidé de ne pas porter leur emblématique chasuble fluo. D’autres militants vêtus de noir, le visage dissimulé sous un foulard, un masque ou une capuche, se mêlaient aux touristes et aux badauds.

Un total de 152 personnes ont été interpellées en marge du défilé du 14 juillet avant même le début de ces incidents, a annoncé la préfecture de police de la capitale française.

Parmi elles, deux figures du mouvement des « gilets jaunes », Jérôme Rodrigues et Maxime Nicolle, ont été placées en garde à vue pour « organisation d’une manifestation illicite », après leur interpellation aux abords des Champs-Elysées, a-t-on appris auprès du parquet de Paris.

Eric Drouet, une autre tête d’affiche de ce mouvement, a lui aussi été interpellé dans la matinée mais la décision sur son éventuel placement en garde à vue n’avait pas encore été prise, a dit une source proche du dossier.

Me Arie Alimi, l’avocat de Jérôme Rodrigues, a estimé qu’il s’agissait « manifestement d’interpellations d’opposants politiques, en raison de leur qualité d’opposants politiques ».

Dans la matinée, plusieurs petits groupes de « gilets jaunes » ont sifflé et hué le président Macron au moment où il descendait les Champs-Elysées à bord d’un « command car ».

Après environ huit mois de mobilisation, depuis le 17 novembre, le mouvement des « gilets jaunes » peine désormais à rassembler. Ils étaient quelques centaines à manifester samedi dans plusieurs villes.

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Le calme revient

Trois figures du mouvement des « gilets jaunes », Jérôme Rodrigues, Maxime Nicolle et Eric Drouet, ont été placées en garde à vue dimanche, les deux premiers pendant quelques heures, après leur interpellation aux abords des Champs-Elysées en marge du défilé du 14-Juillet, a-t-on appris auprès du parquet de Paris.

Jérôme Rodrigues et Maxime Nicolle avaient été placés en garde à vue pour « organisation d’une manifestation illicite », a précisé cette source.

Eric Drouet, lui aussi interpellé dans la matinée, se trouvait pour sa part en garde à vue pour « rébellion » dimanche après-midi, selon le parquet de Paris.

Interrogé sur ces arrestations, Me Arié Alimi, l’avocat de Jérôme Rodrigues, a estimé qu’il s’agissait « manifestement d’interpellations d’opposants politiques, en raison de leur qualité d’opposants politiques ».

175 personnes ont été interpellées dans la capitale, selon la préfecture de police, qui a indiqué vers 17H20, que « le calme revient » sur les Champs-Elysées.

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