« Notre viande n’est pas responsable de la déforestation en Amazonie »

« Notre viande n’est pas responsable de la déforestation et des incendies en Amazonie », ont réagi vendredi le secteur belge de la viande et les organisations agricoles flamandes Boerenbond et ABS. Tous trois déplorent des informations basées sur un rapport de Greenpeace « unilatérales et incorrectes ». Les producteurs d’aliments pour animaux rappelent par ailleurs qu’ils ont souscrit au moratoire Amazonie depuis 2006.

Les porcs et les poulets élevés en Flandre sont nourris avec du soja provenant d’Amérique du sud, avec des conséquences indirectes sur l’environnement local, est-il écrit dans un rapport de Greenpeace.

Les organisations Belgian Feed Association (BFA), le Boerenbond et l’ABS ont réagi avec force aux allégations du rapport. « Les producteurs belges d’aliments pour animaux souscrivent au moratoire Amazonie depuis 2006. Et, depuis 2018, le BFA souscrit au manifeste Cerrado », expliquent-elles.

« Les producteurs belges d’aliments pour animaux n’utilisent pas de soja provenant de terres agricoles déboisées en Argentine et au Brésil. La viande belge ne contribue donc pas à la déforestation et aux incendies en cours au Brésil », soulignent-elles.

« Les sous-produits issus de graines oléagineuses (comme le soja ou le colza) représentaient en 2017 à peine 22% des matières premières transformées dans les aliments composés, ce qui ne constitue qu’une partie de l’alimentation totale des animaux. Les bovins consomment entre 75 et 80% d’aliments sans soja (herbe, foin, etc.) », expliquent la BFA, le Boerenbond et l’ABS.

Enfin, les organisations agricoles et les producteurs d’aliments pour animaux se sont prononcés en faveur de la consolidation de la norme européenne de durabilité de la FEFAC (Association européenne des fabricants d’aliments pour animaux) dans toute l’Europe. « Le soja utilisé dans la production de viande de notre pays satisfait déjà à cette exigence », disent-ils.

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