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Mike Horn, explorateur hors norme

Marie Gathon
Marie Gathon Journaliste Levif.be

Si on l’appelle souvent l’explorateur du siècle, c’est parce que Mike Horn a accompli des exploits qu’aucun homme n’a réalisé avant lui. Pour le goût du risque ou par passion de l’aventure, il s’est lancé des défis incroyables.

Tout commence en Suisse, il y a plus de 20 ans, lorsque Mike Horn trouve un job comme instructeur dans une société d’activités extrêmes en extérieurs. C’est alors qu’il a l’idée de descendre le glacier du Mont Blanc jusqu’à la Méditerranée (en passant par le Rhône) en hydrospeed (sorte de flotteur propulsé par la force humaine). Une première aventure qui lui donnera l’envie de toujours repousser ses limites.

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En 1997, alors âgé de 31 ans, il se lance dans l’Amazon Expedition. Il traverse l’Amérique du Sud sans moyen motorisé en partant de la source de l’Amazone, le plus grand et le plus dangereux fleuve du monde. Il passera six mois à braver tous les dangers pour arriver finalement sain et sauf dans les eaux de l’océan Atlantique.

« L’impossible n’existe que jusqu’au moment où on a trouvé le moyen de le rendre possible. » Mike Horn


Deux ans après, il entame un nouveau défi : le tour du monde au niveau de l’équateur. L’expédition portera le nom de Latitude Zéro. Seul et toujours sans moyen motorisé, Horn traverse l’Atlantique depuis l’Afrique vers le Brésil à bord de son petit Trimaran. A pied, en vélo et en canoë, il a franchi la forêt amazonienne, puis la cordillère des Andes et l’Equateur.

Il part ensuite pour l’Indonésie, traverse l’Océan Indien et débarque en Afrique, un continent qu’il traverse à pied en passant par les territoires rebelles au Congo, pour arriver au Gabon 18 mois après son départ.

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Dernière expédition en solitaire pour Mike Horn en 2002. Il tente l’impossible : faire le tour du cercle polaire Arctique seul, en bateau, kayak, ski et à pied. Il est le premier à réaliser cet exploit sans moyen motorisé. Pendant deux ans et trois mois, il parcourt 20.000 kilomètres par des températures de -60 °C et en tirant son équipement et sa nourriture sur une luge de 180 kilos.

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Plusieurs fois il a cru mourir. C’est en tombant pour la énième fois dans une tempête de neige particulièrement virulente que lui vient l’idée de transmettre son expérience. C’est au moment où il pensait que tout était perdu qu’il trouve sa prochaine mission : emmener les jeunes autour du globe, leur montrer le monde et les inciter à préserver la planète.

« Il sont tous mes enfants, ils sont tous mes ambassadeurs. Ils vont sauver la planète. Pas moi », dit-il aujourd’hui des jeunes explorateurs qu’il a formé.

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