© Fondation Ellen MacArthur

L’économie circulaire, une autre façon de penser l’écologie

Marie Gathon
Marie Gathon Journaliste Levif.be

La Fondation Ellen Mac Arthur, du nom de la célèbre navigatrice britannique, propose un modèle d’économie circulaire pour pallier au manque de ressources énergétiques tout en supprimant la création de déchets. Il est basé sur le fonctionnement circulaire du vivant. Explications.

L’économie mondiale se base aujourd’hui sur un système linéaire : on prend, on fabrique et on jette. Nous puisons dans des ressources limitées et produisons des déchets. Ce système ne peut pas fonctionner sur le long terme et c’est bien le problème de civilisation aujourd’hui, les ressources s’épuisent.

La Fondation Ellen Mac Arthur tente donc d’apporter une solution grâce à son modèle d’économie circulaire basé sur le modèle naturel. Le but est qu’il n’y ait plus de déchets comme dans le système vivant où rien ne se perd, rien ne se crée et tout se transforme…

Concrètement, il faudrait repenser la conception des produits, leurs composants et leurs emballages pour qu’ils soient biodégradables. Jusque-là, rien de bien original.

Mais que faire des produits non dégradables comme les machines à laver ou les téléphones portables ? C’est là que l’économie circulaire apporte une idée originale : il s’agit de faire circuler les matières premières non dégradables (métaux, alliages, etc.) de façon à ce qu’elles conservent leurs qualités et puissent être utilisées dans différents objets. Autrement dit, qu’elles puissent être recyclées. Les produits d’aujourd’hui pourraient ainsi devenir les ressources de demain.

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Louer des services plutôt qu’acheter des objets

Selon les principes de l’économie circulaire, pour que cela fonctionne il faudrait avant tout revoir notre conception de la propriété. Plutôt que d’acheter une machine à laver, nous la louerions au fabricant. Celui-ci pourrait ensuite la récupérer pour la recycler, éviter la création de déchets et le gaspillage de matière première rare.

Au lieu d’acheter les biens, nous achèterions donc leurs services. L’usage et l’efficacité seraient ainsi privilégiés. Les fabricants resteraient propriétaires de leurs produits et il deviendrait logique pour eux de conserver les matières premières qui se font rares et sont de plus en plus chères pour fabriquer de nouveaux biens. Ce serait la fin de l’obsolescence programmée.

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Si l’on ajoute à cette théorie l’usage exclusif d’énergie renouvelable, nous pourrions vivre dans une économie entièrement circulaire et durable.

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