La maison low-tech de Clément et Pierre-Alain. © Habitat low-tech

Habitat low-tech : retour sur un test grandeur nature (vidéo)

Marie Gathon
Marie Gathon Journaliste Levif.be

Vivre confortablement tout en diminuant drastiquement l’empreinte carbone de son habitat, c’est possible, selon deux ingénieurs français qui ont testé l’habitat low-tech en pleine nature. Ils ont même trouvé des avantages insoupçonnés.

Depuis 2014, deux amis ingénieurs, Pierre-Alain et Clément, ont parcouru le monde à la découverte d’inventions low-tech. Ils ont aussi filmé et documenté leurs découvertes sur leur chaine YouTube appelée « Low-tech Lab », afin de partager leurs connaissances.

Il se sont aujourd’hui lancé un nouveau défi : trouver des solutions pour intégrer ces découvertes à notre mode de vie occidental. De là est né le projet « En quête d’un habitat durable ». Avec le soutien financier de l’ADEME (Agence française de l’Environnement et de la Maitrise de l’Énergie) ils ont construit une petite maison low-tech autonome. « Pour tendre vers un impact zéro sans perdre en confort tout en restant économiquement accessible à tous », disent-ils.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

En effet, l’habitat est l’un des secteurs les plus impactant en termes de pollution et de consommation énergétique. « Environ 45 % de l’énergie en France est utilisée par le secteur du bâtiment. C’est un des secteurs les plus producteurs de gaz à effet de serre. Mais on pense aussi que c’est un secteur où on est tous relativement libres d’agir », explique Pierre-Alain.

Au printemps dernier, les deux ingénieurs, ont donc décidé de vivre en colocation durant six mois dans leur habitat low-tech : une cabane de quelques mètres carrés installée dans une prairie en Bretagne. Ils y ont intégré leurs solutions low-tech les plus prometteuses. « Ce qu’on veut démontrer c’est qu’une vie peu impactante, autonome et accessible est possible ».

Différents domaines sont abordés dans la série web : la production de chaleur pour se chauffer, se laver et cuisiner, la production d’électricité, la récolte et la gestion de l’eau, la conservation des aliments, la gestion des déchets, les produits ménagers, etc.

Cinq épisodes sont déjà sortis depuis le début de l’expérience en avril. Le sixième fait le bilan des premiers mois écoulés. Premier constat : en diminuant leurs besoins et en s’installant en pleine nature, ils ont gagné en qualité de vie. Ils restent toutefois lucides. Ils savent que le plus dur est devant eux. À savoir l’arrivée de l’automne et du froid.

Durant ces premiers mois, certaines technologies n’ont pas fonctionné comme attendu, mais le bilan est assez positif. « J’ai l’impression d’avoir accès à tout ce dont j’ai besoin, même mieux parce qu’avec une super vue », commente Clément. « C’est vrai que j’avais sous-estimé la satisfaction que c’était de vivre hors réseau comme ça », ajoute Pierre-Alain.

Ils ont également constaté que beaucoup de technologies utilisées dans leur habitat low-tech sont compatibles avec des modes de vie urbains sans avoir besoin de transformer fondamentalement les habitations.

Si vous êtes intéressé et que vous voulez tester ces technologies chez vous, leur chaine YouTube regorge également de tutoriels pour apprendre à fabriquer vos propres low-tech. Cela pourrait vous permettre de faire rapidement de belles économies.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire