© istock

Déficit de pluviosité depuis six mois en Belgique

En raison de la faible pluviosité des derniers mois, la vigilance est accrue dans les zones délicates de la province de Luxembourg où les nappes phréatiques sont peu profondes et plus particulièrement en Centre-Ardenne.

Benoît Moulin, porte-parole de la Société wallonne des eaux (SWDE), précise que la SWDE n’a plus dû imposer de restrictions depuis 1976, année caractérisée par plusieurs mois consécutifs très secs accompagnés d’une vague de chaleur. En ce qui concerne les nappes phréatiques plus grandes et les barrages, la situation n’est par contre pas problématique.

Les mois de mars, avril et mai 2017 ont été particulièrement secs en Belgique, avec des précipitations totales bien en-deçà des valeurs normales. Cette sécheresse, qui vient s’ajouter aux faibles cumuls observés depuis juillet dernier, est jugée « préoccupante » par l’Institut royal météorologique.

« Nous sommes en déficit de pluviosité depuis six mois en Belgique. Cette sécheresse prolongée n’a pas été compensée par les chutes de pluie avant hier et hier. Il faudra encore plusieurs jours de pluies pour compenser », confirme Benoît Moulin. « Il est difficile de savoir si le scénario de 1976 va se répéter et si nous allons connaître un été caniculaire. Nous sommes attentifs », souligne le porte-parole, précisant qu’il faudra également être vigilants dans les communes où le tourisme augmentera en été. « La dernière fois que la SWDE a imposé ds restrictions remonte à 1976, depuis nous avons toujours trouvé des mesure alternatives. »

Indépendamment de la Société wallonne des eaux, certaines communes comme Libin et Manhay ont cependant envoyé récemment des toutes-boîtes aux citoyens restreignant les prélèvements pour l’arrosage des jardins, le remplissage des piscines et le lavage des voitures.

Contenu partenaire