© Dutch Docklands

Bientôt un hôtel flottant en verre en Norvège

Le projet d’hôtel flottant en verre en forme de flocon de neige, porté par les cabinets d’architectes Dutch Docklands et Waterstudio sous le nom d’hôtel Krystall, devrait bel et bien voir le jour en décembre 2016, rapporte Le Figaro.

Le projet d’hôtel flottant en verre en forme de flocon de neige, porté par les cabinets d’architectes Dutch Docklands et Waterstudio sous le nom d’hôtel Krystall, devrait bel et bien voir le jour en décembre 2016, rapporte Le Figaro.

Situé au beau milieu des fjords norvégiens, dans l’une des « plus belles régions naturelles de la planète », d’après Koen Olthuis, un des responsables du projet pour Waterstudio, cet hôtel cinq étoiles permettrait de passer la nuit les yeux rivés sur les aurores boréales. Un endroit idéal, au nord du cercle polaire arctique, « loin des lumières de la ville », qui serait accessible via une liaison en bateau depuis le port de Tromsø.

L’hôtel disposerait ainsi de 86 chambres, d’un spa, de salles de conférence et de bien-être, selon le site du cabinet Dutch Docklands. Le tout pour une estimation autour de 300 euros la nuit.

D’après le Figaro, il n’y aurait « aucun risque que les clients ne coulent ou ne voient leur déjeuner tomber par terre en admirant le paysage ». « Les fondations de l’hôtel seront fabriquées en parpaings remplis de polystyrène », rassure Koen Olthuis. Ainsi, grâce à cette structure solide de 120 mètres de diamètre, l’hôtel ne devrait pas tanguer et l’impact sur l’environnement serait nul.

Une solution pour l’avenir ?

La construction de l’hôtel ne devrait commencer qu’à l’été prochain, la crise économique européenne ayant retardé le développement du projet élaboré depuis 2012. Le coût de Krystall a également freiné les ambitions des concepteurs à ses débuts puisqu’il est estimé à plus de 100 millions d’euros. Soit 15% plus cher que s’il était construit sur terre, rapporte le Figaro.

Mais au-delà de l’originalité du projet et du surcoût, Koen Olthius, Hollandais de naissance, expliquait dernièrement à Reuters la nécessité de créer des logements flottants. « Pour moi, la Hollande est un pays artificiel, déclarait-il. Tout est faux. Nous vivons en dessous du niveau de la mer et il faut trop d’efforts et d’argent pour maintenir les pompes travaillent 24 heures par jour. » D’après lui, d’ici 50 ans, avec la montée probable des eaux, ces efforts seront vains et il faudra alors « apprendre à vivre avec l’eau plutôt que de la combattre. Nous devrions laisser l’eau revenir, et ensuite construire sur elle ».

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