(Belga) Le bourgmestre d’Anvers Bart De Wever a défendu lundi soir dans Terzake (Canvas, VRT) la nouvelle politique de la ville en matière de drogues douces, y voyant un « mix de répression, soins et prévention ».
L’instauration d’amendes – 75 euros pour un détenteur de cannabis – pour la consommation de drogues douces équivaut selon M. De Wever (N-VA) à une « manière forte » d’orienter les consommateurs problématiques vers le réseau d’aide et chasser d’Anvers les touristes de la drogue. « Ce serait nier l’évidence que de dire qu’il n’y a pas de problème de drogue à Anvers », a commenté le bourgmestre anversois. Il a réfuté l’objectif de s’en prendre par exemple au consommateur récréatif qui fume du cannabis chez lui, disant qu’il fallait intervenir là où cela provoque des « nuisances ». De précédentes actions contre la drogue menées en ces endroits ciblés ont aussi permis de réduire d’autres formes de criminalité, a-t-il fait valoir. A ses yeux, la politique de tolérance est problématique parce qu’elle ne permet pas d’identifier davantage de gens. A l’inverse, les procès-verbaux ont pour but selon lui de ramener les consommateurs problématiques dans les statistiques et d’ainsi les orienter vers les services d’aide. (Belga)