Davantage de vélos dans les villes européennes pourrait créer au moins 76.600 emplois

(Belga) Les transports respectueux de l’environnement comme le vélo sont non seulement bénéfiques pour la santé du citoyen mais également rentables économiquement, selon une étude publiée lundi par la CEE-ONU et le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe.

« Plus de 76.600 personnes seraient employées dans des modes de transport écologiques et sains chaque année et 10.000 vies seraient sauvées si les grandes villes d’Europe atteignaient le niveau de pratique du vélo enregistré à Copenhague », conclut cette étude. Les résultats sont rendus publics à l’occasion de la quatrième réunion de haut niveau sur les transports, la santé et l’environnement, qui rassemble jusqu’au 16 avril à Paris les représentants des ministères européens compétents. Les coûts (décès, pollution, nuisances…) liés aux transports non-durables menacent d’en compenser les avantages, constate le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, co-organisateur de la réunion parisienne. A travers une « Déclaration de Paris », les pays européens souhaitent créer une nouvelle vision de la mobilité. A Copenhague, 26% de tous les déplacements en ville sont réalisées en vélo (seulement 5% à Bruxelles), selon l’étude. Or, « une méthodologie simple estime que 76.600 emplois supplémentaires pourraient être créés si dans chaque pays une ville importante atteignait le même niveau de pratique du vélo. Des emplois seraient créés localement dans le commerce et la maintenance de vélos, la fourniture de vêtements et d’accessoires pour cyclistes, le développement urbain et les nouveaux programmes de mobilité. Ceci contribuerait à réduire les émissions de gaz à effet de serre et les risques pour la santé et soutiendrait l’économie locale ». Bruxelles y gagnerait par exemple 156 emplois supplémentaires et 12 vies sauvées, selon les estimations. (Belga)

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