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Zones rouges : où peut-on encore voyager ?

Marie Gathon
Marie Gathon Journaliste Levif.be

Cela fait une semaine que les voyages hors Europe et en zone rouge ne sont plus interdits. Ils restent toutefois strictement déconseillés. Concrètement, où et comment peut-on encore voyager ?

Avant de choisir votre destination, vérifiez avant tout que le pays dans lequel vous désirez vous rendre accepte les voyageurs belges et à quelle(s) condition(s).

Pour les Belges, aucune zone n’est actuellement interdite par le gouvernement, mais les zones classées rouges sont strictement déconseillées.

Pour vous aider à y voir plus clair, le SPF Affaires étrangères a mis en ligne une carte interactive qui permet de repérer plus facilement les zones européennes classées rouges oranges ou vertes.

En cliquant sur la carte, vous pouvez rapidement constater si la zone qui vous concerne est classée rouge (voyages strictement déconseillés par les autorités belges ou interdits depuis la Belgique par les autorités locales), orange (les autorités belges invitent à une vigilance accrue et un test et une quarantaine sont recommandés au retour), orange clair (les autorités de ce pays imposent un test ou une quarantaine aux voyageurs en provenance de Belgique) ou vert (voyages possibles dans le respect des règles d’hygiène et de distanciation physique).

De plus en plus de régions « rouges » en Europe

La France pourrait être entièrement classée « rouge » la semaine prochaine, selon le porte-parole interfédéral Covid-19, Yves Van Laethem. De plus en plus de régions y sont effectivement déconseillées pour les voyageurs.

Certains pays ont déjà été placés entièrement en zone rouge: la République tchèque, la Roumanie, le Luxembourg et Malte. C’est le cas de l’Islande également à partir de ce vendredi.

D’autres pays, parmi lesquels les Pays-Bas, la Croatie et l’Islande voient également certaines de leurs régions passer en zone rouge. L’Espagne, quant à elle, voit ses provinces touristiques d’Alicante, Valence et Castellon repasser en zone orange.

La carte des Affaires étrangères compte désormais seulement 11 régions en zone verte, réparties en Italie et en Europe de l’Est.

Voyager en zone rouge comporte certains risques

Si vous décidez de voyager en zone rouge, sachez que ce ne sera pas sans conséquence. Les voyageurs en zones rouges ne pourront pas se prévaloir d’une demande d’assistance consulaire en cas de besoin.

Vérifiez auprès de votre assurance qu’elle accepte de vous couvrir si vous voyagez dans une zone rouge. Mais sachez que ce n’est pas le cas des mutuelles.

Mutas, la centrale d’alarme intermutualiste d’assistance voyage, refuse en effet l’assistance aux voyageurs qui se rendent délibérément dans des destinations en zone rouge sur la carte du SPF Affaires étrangères.

Toute personne voyageant vers une destination classée rouge ne pourra pas compter sur l’assistance voyage de la plupart des mutualités. Toute personne ayant voyagé dans une région qui est passée du vert ou de l’orange au rouge pendant son séjour a cependant droit à une assistance. Le code de la date de départ détermine la couverture.

Que faire au retour ?

Au retour d’un séjour à l’étranger, les voyageurs sont invités à respecter une quarantaine, dont la structure est modifiée depuis le 1er octobre. La quarantaine a désormais une durée de sept jours, avec un test au 5e jour.

Si le test est négatif, un deuxième dépistage doit être effectué au 7e jour avant de lever la quarantaine. Si le test du 5e jour est positif, la quarantaine devient alors un isolement de sept jours à partir du jour de l’examen.

À votre retour de voyage, peu importe la couleur de la zone dont vous revenez, et ce, 48 heures avant votre retour, vous devez également compléter un formulaire d’auto-évaluation, le « Public Health Passenger Locator Form« .

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