Wouter Beke © BELGA

Wouter Beke quitte la table des négociations, première crisette au sein de la Suédoise

Première crise de nerfs au sein de la coalition suédoise. Ce mardi soir, le président du CD&V, Wouter Beke, a quitté la table des négociations, visiblement fâché sur un point du dossier fiscalité.

Les quatre partis qui planchent sur la formation du futur gouvernement fédéral entament la dernière ligne droite des négociations, moment sous tension où surviennent souvent les premières crises.

L’irritation est ainsi palpable entre le CD&V et l’Open Vld, indique-t-on mercredi dans l’entourage des négociateurs, alors que la presse flamande évoque un clash entre les deux partis, une information également relayée par le quotidien Le Soir. On confirme mercredi cette irritation suite aux fuites dans la presse sur le dossier Arco, tout en relativisant les tensions qui devraient retomber après une nuit qui a dû calmer les esprits.

Selon la presse, c’est la solution proposée par le CD&V pour subvenir aux besoins des coopérants d’Arco, victimes de la débâcle de Dexia, qui a mis le feu aux poudres. Mais c’est la fiscalité qui a finalement été source des crispations les plus sévères entre chrétiens-démocrates et libéraux flamands, provoquant une sortie de réunion prématurée du président du CD&V Wouter Beke.

N-VA, MR, CD&V et Open Vld avaient prévu de se revoir mercredi en toute discrétion mais plus en plénière. L’objectif est de dénouer les derniers arbitrages sur les réformes structurelles en lien avec le budget. L’ambition est toujours d’atterrir d’ici la fin de la semaine ou au début de la semaine prochaine.

Les présidents de parti poursuivront leurs travaux ce mercredi en toute discrétion sur l’ensemble des réformes structurelles en lien avec le budget. L’objectif est de trancher dans les derniers arbitrages.

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