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Vous détestez DéFI ? Voici comment lui nuire le plus efficacement possible le 26 mai

Nicolas De Decker
Nicolas De Decker Journaliste au Vif

C’était so 2017, dans le double pas d’Emmanuel Macron, tout juste élu, et du  » coup  » de Benoît Lutgen tout juste raté. Olivier Maingain et sa formation, portés par d’excellents sondages, se voyaient en alternative libérale-sociale, en nouveau pivot francophone pile au centre du jeu politique francophone.

Durant sept semaines, focus sur un parti francophone en lice pour le scrutin du 26 mai prochain. Cette semaine: DéFI.

Le plan déroulé a souffert de solides accrocs : sans la dimension plébiscitaire de l’élection présidentielle, sans l’épouvantail lepéniste, sans une gigantesque abstention, Emmanuel Macron aurait lamentablement échoué. Dans un système proportionnel poussant aux coalitions, caractérisé par le vote obligatoire et une extrême droite marginale, Olivier Maingain ne pouvait que faire moins bien.

Il n’empêche qu’à Bruxelles tout du moins, et à partir de là possiblement en Fédération Wallonie-Bruxelles, voire en Wallonie, l’ex-FDF souhaite s’installer en arbitre centriste entre la gauche et la droite, entre le PS et le MR. Comme Ecolo, qui semble y parvenir de mieux en mieux, et comme le CDH, qui y parvint longtemps et qui espère encore y parvenir cette fois-ci. Les trois veulent décider des prochaines coalitions, à tout le moins régionales. Ceux-là sont de véritables concurrents, qui font du reste, comme DéFI, du thème au fond profondément centriste, puisque personne ne peut s’y opposer, de l’éthique un de leurs points forts.

Une voix de gagnée pour Ecolo, voire pour le CDH, c’est donc une voix de perdue pour DéFI. Autant savoir.

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