Vooruit, quoi de neuf sous l’emballage?

Le Vif

L’analyse de Bart Brinckman (De Standaard) au sujet des changements de noms et réformes des partis politiques en Flandre, dont celui, récent, ds socialistes de Conner Rousseau.

La qualité du soap laisse un goût amer. Aucun joueur ne sort grandi de la discussion liée au nom Vooruit, et encore moins le parti (NDLR: les tractations controversées entre le SP.A et le centre culturel gantois à propos de l’usage de l’appellation). Contre vents et marées, il a piraté une marque qui, sans doute, appartenait à l’héritage du mouvement mais qui, entre-temps, était passée en d’autres mains avec grand succès. Une transaction a empêché toute communication transparente. Frileux nouveau départ. […]

L’envie de changer de nom gagne aussi le CD&V et l’Open VLD. Les partis traditionnels veulent clôturer une période plus sombre, repartir de zéro. Ils espèrent sortir de la spirale descendante, renouer avidement avec la perspective de la victoire. Ce qui complique le scénario. C’est dans les bonnes périodes qu’une telle opération, comme le lancement de nouveaux candidats, porte le mieux ses fruits. Aujourd’hui, elle s’apparente à une faiblesse, un ultime recours. Qu’est-ce qui change au fond? Le contenu ne sera pas radicalement modifié, tout au plus y aura-t-il de nouvelles structures, davantage de participation.

A la fin du parcours restent des socialistes, des chrétiens-démocrates et des libéraux. Tous jalousent le succès des nationalistes flamands qui, sans changement de nom, restent inatteignables. Mais il existe une autre méthode. La fidélité au programme, la quête de dirigeants sérieux et professionnels, ainsi que convaincre le citoyen de ses bonnes intentions. Restaurer par-dessus tout l’impact de la politique. Et ne faire d’un nouveau nom qu’un couronnement.

Le titre est de la rédaction.

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