Charles Michel © BELGA

Visa d’une famille syrienne: proposition d’accueil humanitaire au Liban

Le gouvernement fédéral a répondu lundi soir à la famille d’Alep qui réclame des visas pour la Belgique en s’assurant, via le canal diplomatique, qu’un accueil humanitaire était possible au Liban, pays frontalier de la Syrie, a appris lundi Belga dans l’entourage du Premier ministre Charles Michel.

Le gouvernement a eu durant le week-end des contacts diplomatiques avec le Liban. A l’issue de ces contacts, les avocats du secrétaire d’État à l’Asile et la Migration Theo Francken adresseront un courrier aux avocats de la famille d’Alep pour expliquer qu’un accueil est bien possible dans ce pays frontalier de la Syrie, qui a déjà la plus forte densité de réfugiés par habitant.

Le Liban reste souverain pour décider de la délivrance d’un visa humanitaire. Les contacts diplomatiques positifs au plus haut niveau laissent toutefois entrevoir qu’une demande devrait recevoir une issue favorable à court terme.

Plus tôt dans la journée, le dossier avait connu une phase d’apaisement, les avocats de la famille syrienne ayant renoncé à envoyer dans la journée des huissiers au cabinet de M. Francken pour réclamer le paiement d’astreintes prévues par la justice. Ils avaient proposé au gouvernement de faire venir la famille en Belgique en choisissant lui-même la base légale, tout en insistant sur le caractère urgent du dossier: dimanche, l’appartement à Alep dans lequel se trouvaient le couple et leurs deux enfants mineurs a été la cible de deux balles explosives, avaient-ils relaté.

On ignore encore si la piste de l’accueil humanitaire au Liban recevra les faveurs de la famille d’Alep ou si, forte des décisions de justice qui vont dans son sens, elle continuera de réclamer des astreintes pour faire exécuter ces décisions.

Contenu partenaire