De Wever

Van Eyck, Rubens, Bruegel et… Bart De Wever

Le Vif

Dans sa note de négociation, Bart De Wever glorifie « nos maîtres flamands van Eyck, Rubens et Bruegel, connus dans le monde entier ». Mais ces artistes, qui se revendiquaient, certes, flamands et avaient de profonds liens avec Bruges, Gand et la patrie du président de la N-VA, notamment, faisaient preuve d’une ouverture d’esprit qui n’a rien de commun avec la mentalité des nationalistes de la Flandre politique actuelle.

Rubens, né à Siegen, en Allemagne, en 1577, parlait six langues, dont le latin et l’italien. Il a séjourné huit ans en Italie, fut agent diplomatique du roi d’Espagne, qui était son souverain, et anobli par le roi d’Angleterre pour avoir rapproché les points de vue anglais et espagnol. Jan van Eyck (Maaseik, 1390), peintre officiel de Philippe Le Bon, duc de Bourgogne, fut, lui aussi, agent diplomatique, en Espagne et au Portugal et a vécu quelque temps à Lille. Quant à Bruegel (Breda, 1525), il a vécu trois ans en Italie, avant de travailler à Anvers et de se fixer à Bruxelles…

M. La.

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