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Van Cauwenberghe admet avoir « indirectement » cédé à la pression de Paul Magnette

Jean-Claude Van Cauwenberghe, qui ne se porte finalement pas candidat à la présidence de l’Union socialiste communale (USC) de Charleroi, reconnait avoir « indirectement » cédé à la pression du bourgmestre de la ville, Paul Magnette (PS), aussi ministre-président wallon.

Le socialiste Jean-Claude Van Cauwenberghe annonçait en début de semaine son retour sur la scène politique en se portant candidat pour la présidence de l’Union socialiste communale (USC) de Charleroi. Mardi, l’ancien bourgmestre de Charleroi faisait marche arrière, pour soutenir la candidate indépendante Isabelle Minsier, face à Thomas Parmentier, poussé lui par Paul Magnette.

Interrogé sur sa décision lors d’une interview mercredi matin sur Bel RTL, M. Van Cauwenberghe a rapporté avoir constaté que l’annonce de sa candidature avait provoqué « un choc à l’Hôtel de ville qui s’est mis en charge de trouver un candidat jeune à m’opposer ». « J’ai vite compris qu’on était en train d’organiser toute une offensive contre ma candidature », a expliqué le socialiste. Il a donc choisi de soutenir la candidate Mme Minsier qui s’est alors manifestée. Il se réjouit que le débat sera porté par une jeune candidate indépendante « contre le candidat du pouvoir. »

Le septuagénaire a reconnu avoir « indirectement » cédé à la pression du mayeur de Charleroi, Paul Magnette, qu’il juge par ailleurs « trop autoritaire et pas assez participatif avec les militants et les sections », et ce afin de ne pas « se laisser enfermer dans un débat de générations. »

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