Crédit Hatim Kaghat

Vaccins et testing sur la table de la conférence interministérielle Santé

Il a essentiellement été question de politique de testing et de vaccins, mardi matin, lors de la Conférence interministérielle (CIM) Santé, qui réunissait les ministres de la Santé du fédéral et des entités fédérées. La mise en place d’un outil permettant de surveiller la capacité quotidienne des laboratoires afin de ne pas les saturer y a notamment été abordée, a-t-on appris à bonnes sources.

Afin de faire face à la surcharge des centres de test et des labos, l’agence fédérale des médicaments a par ailleurs été chargée de commander des tests rapides, a de son côté assuré le ministre flamand de la Santé, Wouter Beke, interrogé sur le sujet au parlement régional. « Des tests qu’il faudra voir comment et où utiliser », at-il ajouté en évoquant ses doutes sur leur pertinence dans les maisons de repos où un diagnostic manqué peut avoir de lourdes conséquences.

Une task force testing, présidée par le microbiologiste Herman Goossens, sera également créée, a ajouté Wouter Beke.

Quant à la plateforme nationale de testing, annoncée l’été dernier par le fédéral, elle devrait être mise en place la semaine prochaine. Cette « plateforme nationale bis » sera capable de réaliser quelque 40.000 tests PCR par jour en sept endroits différents, avait indiqué à l’époque le ministre en charge ddu matériel destiné à lutter contre le coronavirus, Philippe De Backer.

Quant à la question de la vaccination, la Belgique devrait ouvrir l’étude des vaccins possibles à d’autres entreprises qu’Astra Zeneca. A l’heure actuelle, le Royaume compte sur l’arrivée de 1,5 million de doses de ce vaccin – toujours en développement – en mars prochain.

Contenu partenaire