Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral Covid-19 © Belga

Une deuxième période de confinement ne semble pas exclue en cas de nouvelle vague

En cas de deuxième vague de coronavirus, il n’est pas certain que de potentielles nouvelles mesures de confinement soient appliquées de la même manière. Cela pourrait se faire de manière plus sélective.

Le rétablissement du « distanciement social » et des mesures mises en place lors de la période de confinement que nous avons connue en Belgique seraient les seuls moyens de rompre les chaînes de transmission du Sars-Cov-2 en cas de nouvelle vague, si le dépistage et le traçage ne suffisent pas, a affirmé lundi Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral Covid-19. La réponse de M. Van Laethem intervient à la suite du passage sur le plateau de VTM Nieuws du ministre de l’Intérieur Pieter De Crem (CD&V) dimanche. Le ministre s’y disait défavorable à un retour aux mesures particulières mises en place durant la période de confinement.

« Nous ne disposons toujours pas d’un traitement efficace, ni d’un vaccin », explique M. Van Laethem, en ajoutant qu’il faudra pour cela attendre l’automne ou l’hiver. En effet, les seuls moyens dont nous disposons actuellement pour lutter contre l’évolution de la pandémie sont le dépistage et le traçage. En cas de nouvelle vague, c’est l’efficacité de ces systèmes qui devra être augmentée, selon le porte-parole interfédéral. « Mais si l’on se rend compte que cette vague persiste, nous ne disposons pas d’autre solution que de rompre les chaînes de transmission en assurant un distanciement social, qui serait alors un retour à la structure que nous avons connue récemment. »

Il n’est cependant pas certain que ces potentielles nouvelles mesures soient appliquées de la même manière. En effet, cette nouvelle forme de confinement pourrait éventuellement se faire de manière plus sélective. « Au vu des connaissances actuelles et des techniques dont nous disposons, nous pourrons assurer ce distanciement dans certaines parties du pays, ou régionalement par exemple. Il pourrait être mis en place pour des populations plus limitées, à plus haut facteur de risque », ajoute M. Van Laethem.

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