La manifestation d'hier a rassemblé près de 6.300 personnes.

Une centaine d’étudiantes et de travailleuses de l’ULB en grève

Le Vif

Au moins une centaine d’étudiantes et de travailleuses de l’ULB se sont déclarées en grève lundi, au lendemain de la journée des droits des femmes, pour dénoncer les inégalités et discriminations de genre vécues sur le campus.

Le « Collecti.e.f 8 maars », indépendant des structures officielles de l’université, est à l’initiative de cette action. L’organisation a installé un piquet sur le site du Solbosch.

https://twitter.com/8_maars/status/1236927446848503808Collecti.e.f 8 maarshttps://twitter.com/8_maars

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

550rich3153600000Twitterhttps://twitter.com1.0

Sensibilisation et rassemblement

« Nous n’empêchons pas les étudiants d’entrer, mais nous les sensibilisons aux difficultés pour les femmes d’évoluer sur le campus, et ce dans tous les corps (étudiant, scientifique, travailleurs en sous-traitance, etc.) « , explique Marie Belenger, chercheuse en linguistique et membre du « Collecti.e.f 8 maars ».

L’appel à débrayer est soutenu par la FGTB et la CNE, selon le collectif. « Une centaine de femmes se sont déclarées en grève en remplissant notre formulaire et au moins une cinquantaine ont rejoint notre piquet depuis 08h00 », ajoute la chercheuse.

Un rassemblement est également prévu à 11h45 devant le bâtiment F. « Une représentante de chaque corps devrait y prendre la parole pour rendre compte de la réalité et des injustices qui freinent l’évolution des femmes », précise Marie Belenger.

Parmi ces discriminations, le collectif relève notamment le manque de mesures en cas de harcèlement sexuel, les exigences en termes de productivité, de financement et de mobilité internationale des chercheuses qui nient les aspirations à une vie familiale ou encore les conditions de travail pénibles des femmes en charge du nettoyage, qui ne bénéficient pas des avantages des autres travailleuses de l’ULB comme l’accès aux crèches par exemple. « Pour lutter contre la précarité des travailleuses mais également la précarité étudiante, il est temps que l’ULB mette en place des conditions d’apprentissage et de travail non discriminatoires », conclut le collectif.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire