"L'accélération des contaminations est inquiétante", selon Steven Van Gucht © belga

Un scénario optimiste permettrait des assouplissements fin avril, début mai

Dans le scénario le plus optimiste, un assouplissement des mesures serait possible à partir de la fin du mois d’avril ou du début du mois de mai, a fait savoir vendredi à Belga le virologue Steven Van Gucht.

M. Van Gucht a souligné que les politiques ne veulent plus se laisser enfermer dans des valeurs concrètes comme seuil à atteindre. Il est donc particulièrement important d’examiner la tendance et le niveau croissant de la vaccination. « Si nous assurons un bon suivi des mesures, nous pourrons progressivement accorder plus d’assouplissements dans la seconde moitié du mois d’avril ou au début du mois de mai », a précisé M. Van Gucht. À condition toutefois que le nombre d’admissions à l’hôpital soit inférieur à 100 par jour et que la tendance soit négative.

Le porte-parole interfédéral Yves Van Laethem a expliqué qu’il y avait principalement deux scénarios. « On exclut le troisième qui serait celui d’une quatrième vague. Il n’y a aucune raison de le penser à ce stade. On pourrait donc rester sur un plateau élevé, plus élevé que celui qu’on a connu en décembre, janvier et février. C’est le scénario pessimiste, c’est-à-dire, avoir en permanence 400, 500, 600 patients en soins intensifs, c’est difficile à soutenir. Soit, un scénario plus optimiste, dans lequel nous entamerions une descente avec moins de 100 admissions à l’hôpital par jour ou moins de 200 ou 300 patients hospitalisés en soins intensifs », conclut-il.

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