La prison de Marche-en-Famenne © BELGAIMAGE

Un rapport s’inquiétait de la fréquentation radicalisée de Benjamin Herman

Le personnel de la prison de Marche-en-Famenne avait émis des inquiétudes au sujet de la radicalisation de Benjamin Herman, auteur d’une tuerie à Liège mardi, dans un dernier rapport émis samedi, quelques jours avant les faits perpétrés durant une sortie autorisée du prisonnier.

Le dernier rapport d’informations alarmiste au sujet de Benjamin Herman avait été rédigé par un gardien de la prison de Marche-en-Famenne et envoyé au directeur des régimes samedi dernier, l’avant-veille du jour de sortie fatal.

Selon les informations de Sudpresse, parues jeudi, le rapport expliquait que Benjamin Herman fréquentait un prisonnier figurant sur la liste des détenus radicalisés, Yassine Dibi. Condamné jusqu’en 2040, celui-ci était notamment connu pour son évasion du palais de Justice de Bruxelles en 2009 et la prise d’otage d’une directrice de prison en 2010. Il était aussi ami et complice de Khalid El Bakraoui, le kamikaze du métro lors des attentats de Bruxelles, selon le quotidien.

Un changement d’attitude dans le chef de Benjamin Herman avait été constaté depuis qu’il fréquentait Yassine Dibi lors des périodes au préau commun. Le régime spécial de sécurité ultra-strict interdisant à ce dernier tout contact avec les détenus de droit commun, comme Benjamin Herman, avait récemment été adouci.

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